#FaceCoveringChallenge
Voir le guide de recherche et de montage sur nemotech3d.com/sani-mask
Fichiers GCODE disponibles. Testé sur le Prusa i3 MK2S avec le polypropylène de Smart Materials et l'adhésif Smart Stick au lit. DOIT UTILISER DU POLYPROPYLÈNE POUR ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME STÉRILISABLE ! N'UTILISEZ PAS DE PLA, ABS, TPU, PETG, OU AUTRES !!!
Fichiers GCODE inclus pour les petits, moyens et grands masques
L'impression 3D a été largement adoptée comme moyen de produire de nombreux types d'EPI (équipement de protection individuelle) pendant la pandémie COVID-19. Les chercheurs du KCUMB ont mis au point une nouvelle méthode de test qui a permis de découvrir que la quasi-totalité des EPI produits par impression 3D sont impossibles à stériliser efficacement. En utilisant de nouvelles méthodes et de nouveaux matériaux, les chercheurs ont réussi à concevoir et à tester un masque de type n95 qui était confortable, efficace, et entièrement stérilisable et réutilisable.
Le professeur Jeff Staudinger de l'université de médecine et de biosciences de Kansas City a été é par Daniel Hawkins, ingénieur en chef des systèmes 3D de Nemotech, au sujet d'une idée de M. Hawkins concernant un masque facial imprimé en 3D à utiliser lors de la pandémie COVID-19. M. Hawkins craignait que les modèles actuellement testés puissent être potentiellement nocifs, estimant que les méthodes de test pouvaient être incorrectes. M. Hawkins a déclaré avoir une idée pour un masque qui pourrait être efficacement stérilisé, et qui serait plus rapide et plus efficace à produire.
Le problème réside dans la manière dont les objets imprimés en 3d sont testés pour une stérilisation réussie. Les procédures de test existaient bien avant l'impression en 3D et sont restées les mêmes depuis des années. Les tests actuels utilisent une méthode par laquelle la surface d'un objet est écouvillonnée, puis cet écouvillon est soit submergé dans un milieu de croissance, soit essuyé sur une plaque de gélose. Les chercheurs ont constaté que ces tests étaient défectueux, car ils ne tiennent pas compte de la porosité créée par la structure interne du réseau, ou "remplissage", qui est utilisée dans le processus d'impression 3d. Les millions de pores créés par le remplissage constituent une cachette idéale pour les microbes et sont impossibles à stériliser, même à l'aide d'un autoclave.
Cela a conduit les chercheurs à concevoir un test dans lequel l'objet imprimé en 3d est inoculé avec de grandes quantités de bactéries, puis stérilisé, puis complètement immergé dans un milieu de croissance. Ces tests ont montré qu'une impression 3d utilisant n'importe quelle quantité de remplissage devenait impossible à stériliser. Cela a conduit les chercheurs à se demander si une modification de la façon dont un objet était imprimé en 3D et du matériau dont il était fait pouvait permettre de le stériliser. Ils ont ainsi découvert que si un objet imprimé en 3D était fabriqué en utilisant du polypropylène (un plastique médical courant) et imprimé sans remplissage sur une paroi unique en mode "vase", ces objets pouvaient être stérilisés par n'importe quelle méthode de stérilisation conventionnelle, y compris par une simple eau de javel.
Sachant cela, les chercheurs ont conçu un masque appelé "Sani-Mask" qui est stérilisable à 100%, rapide et facile à produire, et qui scelle efficacement sans avoir besoin d'un t externe. Le masque est compatible avec tous les matériaux filtrants, y compris les matériaux pour masques chirurgicaux, et avec les options de bricolage telles que les serviettes d'atelier bleues et les filtres HEPA. Le produit et les recherches associées peuvent être consultés à l'adresse https://nemotech3d.com/sani-mask . Ce modèle est téléchargeable gratuitement, et toute personne disposant d'une imprimante 3D peut commencer à le produire à tout moment. L'équipe espère que cela aidera à mettre l'EPI entre les mains des personnes qui en ont besoin pendant cette crise.